15 Choses à faire en Septembre

1. Organiser mon agenda

Je mets le plus d’infos possible dans mon planner. Mes rdv, mes horaires de travail, mes jours de home office, les entrainements de mon fils, les weekends où il est chez son père , les dates butoires, les tâches ménagères etc. Mon but est que je puisse avoir une idée précise de mon emploi du temps en un coup d’oeil.

2. Prendre tout les rdv médicaux pour le reste de l’année

Une bonne chose à faire pour être tranquille, c’est de fixer tout en même temps. Je trouve des dates plus facilement et ça m’évite d’oublier certaines consultations annuelles comme le dentiste. Ça me permet aussi d’assurer un suivi plus régulier que si je fixe les rdv au fur et à mesure. Je transfère ensuite toutes mes informations dans mon carnet de santé.

3. Faire un grand nettoyage de saison

Chaque changement de saison est l’occasion de laisser partir ce qui n’est plus et d’accueillir le présent. Alors tout y passe, les fonds de tiroirs, le haut des armoires, les vitres… On peut aussi profiter de ce moment pour classer, répertorier ses souvenirs de vacances, comme coller des billets d’avion dans un carnet de voyage ou encore s’occuper des photos. J’aime aussi purifier l’espace spirituellement pour compléter le tout.

4. Trier mes habits d’été

J’adore les vêtements d’automne! C’est vraiment la saison qui m’inspire le plus. Je garde les robes que je peux utiliser en automne avec des bottines et un gilet en maille et je range le reste dans des boites. Je crée une petite collection ce qui m’aide à m’habiller plus rapidement le matin mais aussi d’avoir des pièces qui se combinent facilement.

5. Fixer des objectifs pour la rentrée

Il reste 4 mois avant que l’année touche à sa fin. Dans le futur, en me retournant sur cette année 2021 je voudrais pouvoir me dire, que j’ai fait de mon mieux pour atteindre mes objectifs. C’est donc le moment parfait pour faire un point sur les dernières choses à accomplir.

6. Investir l’intérieur

C’est bien connu c’est en automne qu’on investi à nouveau son intérieur. Des journées froides de pluie sont à venir et on doit puiser la chaleur dans notre maison qui doit alors être un petit cocon douillet. Cependant, j’entends aussi par là qu’il faut commencer à se tourner vers son intérieur, son soi, son univers. On peut découvrir des activités comme l’écriture, le dessin, le scrapbooking, la cuisine, les projets DIY. Cette année j’ai très envie de me mettre sérieusement à la couture. J’ai beaucoup de tissus que j’ai récupéré que j’aimerais utiliser dans la chambre de bébé. Cela va être une activité très enrichissante pour moi.

7. Prendre des nouvelles habitudes alimentaires

Je me suis accrochée aux fraises et aux pêches jusqu’à la dernière minute mais les produits d’automne commencent à pointer timidement leur nez dans les étals me rappelant que mon corps a besoin de nouveaux nutriments afin de m´adapter au changement. J´imagine quelques recettes à faire avec des produits de saison et commence à mettre mes courses à jour. D´ailleurs plusieurs site suisses proposent un calendrier des fruits et légumes. En voici quelques uns;

www.vitaverdura.ch
www.agriculture.ch www.gemuese.ch

8. Faire une cure de vitamines

Une autre chose que je fais de plus en plus durant les changements de saison ce sont les cures de vitamines ou les détox. Etant enceinte, je suis suivie de près médicalement, je fais donc d’autant plus attention à ne pas avoir de carences. En ce moment je combine une cure d’argile blanche (pour un nettoyage profond de l’organisme) et une cure de magnésium. Je regrette d’ailleurs de pas avoir fait ça plus tôt. Ce dernier me donne vraiment un bon coup de boost! J’associe tout cela avec mon complément de vitamines et d’acide folique que je dois prendre tout au long de ma grossesse.

9. Aller chez le coiffeur

Ce n’est pas encore chose faite pour moi mais après l’été mes pointes ont toujours besoin d’un petit rafraichissement. J’aime me sentir apprêtée pour la rentrée et les coiffeurs proposent justement des soins spéciaux « retour de vacances » histoire de rattraper un peu les dommages causés par la mer, le chlore ou les lavages fréquents. En prime, avec très peu on se sent déjà tout neuf.

10. Se promener en forêt

Tout au long de l’année j’aime me promener/randonner dans la nature. C’est peut-être les derniers jours des fleurs et des paysages estivaux alors autant en profiter pour dire au revoir à l’été. D’ailleurs plus on passe de temps dans la nature, plus notre rythme s’accorde avec elle et mieux on supporte le passage de saison. C’est un peu comme la première promenade de printemps où l’on s’émerveille devant les premières fleurs qui percent les feuilles mortes. J’apprécie tout autant observer le changement climatique petit à petit. Dernièrement j’ai proposé à mon fils de ramasser les déchets qu’il trouvait par terre pour rendre la forêt toute jolie. Il était tellement heureux d’être chargé d’une mission pareille qu’il observait chaque coin muni de son sac poubelle et de ses gants afin de trouver le moindre détritus. C’est le genre d’activité qui permet de passer un bon moment dans la nature tout en rendant cela ludique pour l’enfant.

11. Faire des réserves

Les réserves c’est un peu sacré pour moi. La résilience est une notion très importante pour bâtir un foyer bien équipé et je crois que c’est aussi très ancré dans la culture suisse. On aime avoir des réserves, être prêt pour l’imprévu. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si les supermarchés mettent en avant les aliments de base à cette période de l’année. On trouve partout des actions sur les pâtes, les conserves, le sel, l’huile etc. La Suisse demande d’ailleurs à ses citoyens d’être prêts et d’avoir un minimum de denrées, de consommables et de ressources à la maison. Vous y trouverez quelques pistes pour vous orienter et vous avez même une brochure pour 0.- CHF afin de vous documenter sur le sujet. Le site alertswiss est également un portail pour se renseigner des risques par région mais également des choses indispensables à avoir chez soi en cas d’imprévu. Pour ma part je tâche d’avoir une bonne réserve alimentaire mais aussi médicamenteux car les bobos et maladies sont si vite arrivés que mieux vaut anticiper afin de s’éviter une sortie un dimanche à la pharmacie de garde où il y’a 40 min. d’attente.

12. Créer une liste de films à voir et de livres à lire

Il y’a toujours un dimanche de pluie où l’on manque d’inspiration et où l’ennui nous guette. Pour ces jours j’ai créée une petite liste de films à voir que je n’ai jamais vraiment le temps de regarder. Quand j’ai pas de liste j’ai tendance à chercher pendant deux heures sans pouvoir me décider et je finis finalement par ne rien regarder. Quoi de plus énervant? De même pour les livres, étant une passionnée de lecture j’ai toujours pleins de nouveaux bouquins qui m’attendent. Du coup avoir une pile à lire toute prête me permet de passer au suivant sans trop d’hésitation. Cela permet aussi de garder un rythme soutenu afin d’avancer dans sa pile.

13. Aller dans un labyrinthe de champ de maïs

Depuis le temps que j’ai envie de faire ça je vais enfin tenter l’expérience cette année à Urbakids à Orbe. En plus du labyrinthe il y’a une enquête de Maëlys et Lucien à mener pour le plus grand bonheur des enfants. Ces derniers sont les fameux personnages des livres pour enfants de l’autrice suisse Christine Pompéï. Ça sera donc « the » activité familiale par excellence durant cette période de l’année.

14. Se fixer des objectifs d’épargne

D’ici décembre j’avais une certaine somme d’épargne que je m’étais fixée. Par conséquent mon objectif guide mes dépenses et mes choix dans mes achats. Une organisation sur 3-4 mois me parait plus facile à tenir que sur une année car mes estimations sont plus précises. De plus je suis plus attentive quand j’ai un but à atteindre que quand j’épargne sans raison.

15. Créer une playlist d’automne

L’automne a déjà tout pour plaire mais une bonne playlist bien pensée vient parfaire l’ambiance que l’on soit en promenade ou en train de pâtisser alors que la pluie tombe dehors. J’aime revisiter mes classiques en ce moment comme les Smiths ou les Cranberries mais j’ai aussi un gros coup coeur pour les oeuvres musicales de Franz Gordon. J’ai aussi découvert l’album Poems, prayers & promises de John Denver. Un pur bonheur! De quoi transformer n’importe quel moment de la journée en un tableau vivant.

La chambre d’enfant et l’aménagement holistique

La première pièce que nous avons choisi d’investir dans le nouvel appartement a été la chambre de mon fils. Il avait une toute petite chambre avant et nous voulions qu’il puisse avoir de la place et surtout qu’il s’y sente bien. Il a bientôt 7 ans et à son âge, il est vrai qu’on a plus les mêmes besoins qu’à 4 ans.  Je vous livre donc ici étape par étape la manière dont nous avons créé son petit univers. 

1. Définir une thématique, que veut-on favoriser? 

Ici il faut prendre en considération l’âge et l’état émotionnel de l’enfant. Dans le cas de mon fils ce dont il a besoin c’est surtout d’être apaisé. Une certaine clarté également. De plus, nous l’encourageons à devenir autonome et l’aménagement est un très bon outil pour favoriser cela. Nous avons donc opté pour un style épuré et un aménagement à sa taille afin qu’il puisse faire les choses par lui même tout en gardant à l’esprit que c’est un enfant. À travers une organisation adéquate pour lui on lui permet de devenir plus autonome et donc de s’approprier son espace.

L’armoire est la pièce la maîtresse pour cela. J’ai conçu une armoire avec des rangements à sa hauteur et surtout placés avec une certaine logique pour éduquer son esprit à faire des « groupes ». Les habits sont pour la plupart suspendus à des cintres car plus simple pour lui que de plier et donc à garder organisé. Il a le droit de choisir ses habits pour l’école du coup, le triangle du bas lui donne accès à ces vêtements afin qu’il puisse y accéder seul. Plus haut où il ne peut pas accéder, ce sont les habits plus « chics » et dans ce cas c’est plutôt moi qui vais lui créer une tenue adapté à la situation (mariage, restaurant etc.).

Dans le caisson de gauche, en haut je place les habits de saison que nous n’utilisons plus. C’est toujours mieux de ne pas garder sous la main quelque chose qu’on sait qu’on utilisera pas avant 6 mois. Au milieu pour l’instant il n’y a pas grand chose et les tiroirs eux se divisent en trois. La première contient des habits de maison et pyjamas. J’essaie de lui inculquer que quand il rentre il doit mettre ses habits de maison et ses pyjamas quand c’est l’heure d’aller au lit. Encore une fois, je crois que cela aide à faire des choix et instiller petit à petit la notion du dress code. Le tiroir du milieu est mon préféré; il y’a bien sûr les sous-vêtements mais aussi un coin pour les soins de base du corps. Je lui ai mis une crème pour le corps et une pour le visage ainsi que sa brosse pour les cheveux. Je crois que c’est l’endroit qu’il préfère et qui lui donne la sensation d’être grand. De prendre soin de lui tout seul! 

En bas enfin, les habits de judo et de piscine pour l’encourager à préparer son sac le matin selon les activités du jour. Je suis très satisfaite car jusqu’ici ça marche plus tôt bien. C’est aussi une pensée en moins pour moi le matin. Enfin j’ai placé un panier à linge sale pour qu’il ne laisse pas habits par terre mais qu’il prenne la responsabilité de leur faire seul comme un grand. 

Les jouets sont, depuis toujours, rangés dans des boîtes, séparés aussi par thèmes. Nous changerons prochainement pour un rangement plus adapté. Ce meuble a servi depuis sa naissance et il a fait du bon boulot! 

Enfin, le lit je l’ai légèrement décollé du mur afin qu’il puisse faire facilement son lit le matin. S’il doit glisser la couverture entre le mur et le lit c’est un peu plus compliqué du coup il abandonne. L’idée c’est vraiment de lui rendre les activités plus accessibles pour éviter de le décourager dans son apprentissage.

2. Un espace pour chaque chose.

Cela m’amène au second point, l’importance d’avoir une place pour chaque chose mais aussi un espace pour chaque activité. C’est fondamental pour aider l’enfant à catégoriser ses activités. Le lit est le coin repos, ici pas de jouets, de livres ou autres. Uniquement une petite lumière et une peluche. L’armoire est le coin de l’identité, du soin et de l’image de soi. Je pense ajouter un miroir à l’intérieur de la porte afin qu’il puisse également se voir de pied. Il y’a également un coin pour le jeu et enfin, un espace étude avec son bureau mais également ses livres. Là nous changerons pour un bureau plus grand avec un rangement pour les livres. Eh oui il a grandi et les devoirs prennent un peu plus de temps donc autant être bien installé. Le petit bureau de maternelle c’est définitivement terminé. Vu que c’est un lieu d’apprentissage j’évite toutes distractions. Donc pas de jouet ici mais uniquement ce dont il a besoin pour travailler.

3. Le secteur feng shui

La chambre du petit est dans notre secteur prospérité de l’appartement. C’est donc un espace qui est directement relié avec l’abondance, les finances etc. Même si c’est sa chambre à lui, je garde toujours sa tirelire bien pleine et je place une jolie plante grasse qui me permet par la même occasion de lui apprendre à en prendre soin. Ici pas de symboles de vide, de manque etc. Si c’est aussi le cas chez vous, pensez à soigner ce secteur, de le garder sain et bien aménagé. Comblez les manques au plus vite.

4. Les couleurs à favoriser

Cela va bien sûr dépendre de l’enfant et de ce qu’on souhaite lui insuffler. Je prends toujours en considération ses couleurs personnelles (liées à son signe astrologique) mais également à ses besoins. J’ai donc opté pour du blanc et du vert pour l’apaisement et quelques touches de turquoise car l’eau est son élément. Mais vous pouvez bien sûr apporter des couleurs tels que l’orange pour un enfant qui a besoin d’avantage de dynamisme ou du jaune pour favoriser la communication ou la joie. D’ailleurs j’évite aussi les images violentes même si ce sont des posters de dessins animés. Cela a tendance à agiter d’avantage les émotions des enfants. Je préfère utiliser des images qui inspirent. Par exemple mon fils souhaite avoir une affiche de surf et je trouve que c’est une très belle image qui dégage une belle philosophie. 

Les enfants, jusqu’à la fin de l’adolescence, habitent leurs chambres comme si c’était une maison. Ils accueillent leurs amis, étudient, s’habillent, rêvent jouent etc. Pour que tout cela puisse co-exister sans surcharger l’espace il faut garder en tête l’harmonie comme ligne directrice. 

5. Accomplissement de soi et courage

J’ai pensé à cela pour souligner les réussites et les belles choses que nos enfants font dans leur vies. Pour cela je compte réaliser un cadre avec des photos de lui avec les gens qu’il aime ou en faisant des activités qu’il a particulièrement apprécié. Comme ce jour où il a dépassé ses peurs à l’accrobranche. Et idéalement, je placerai cette dernière vers son bureau. Juste pour lui rappeller tout ce qu’il accompli et donner un coup de boost quand il a le moral en berne à cause d’une mauvaise note. On peut aussi poser quelques cristaux selon les coins et les énergies à favoriser ou imaginer des rangements plus spécifiques selon les activités de l’enfant. Pensez aussi s’il a des éléments (selon son chiffre personnel feng shui) qui lui correspondent ou un chiffre porte-bonheur et tenter d’intégrer cela à l’aménagement de la pièce. Cela l’aidera aussi à s’affirmer dans son identité tout en le soutenant dans son évolution.

Finalement il nous reste encore à régler quelques points mais globalement la chambre a bien pris forme. C’est vraiment un endroit où on se sent tous bien et je crois que c’est le secret numéro un pour définir si un lieu a de bonnes ondes. Pour le coup, mon fils joue dans sa chambre au moment j’écris cet article. Il est complètement absorbé par ses legos et je crois que c’est plutôt bon signe! 

L’aménagement holistique d’une chambre à coucher

À l’occasion de la St-Valentin, je voudrais aborder l’aménagement de la chambre à coucher. C’est espace est l’endroit le plus intime de la maison. C’est là que l’identité sociale se déconstruit au fur et à mesure que l’on retire ses vêtements, ses bijoux et qu’on dépose ses responsabilités. Ici on reconnecte avec le soi profond en s’abandonnant aux rêves à travers le sommeil ou avec le « nous » à travers la rencontre avec l’autre. C’est aussi symboliquement le lieu où l’on conçoit un bébé, on crée la vie ou encore que l’on peut être fécondé par des idées. D’ailleurs beaucoup d’idées germent durant notre sommeil.

L’énergie dominante de cette pièce est le Yin, donc on attend des propriétés plus féminines telles que la douceur, la passivité (dans le sens d’être réceptif, ouvert) et d’être dans le ressenti, l’intuition. D’ailleurs c’est aussi ici que les sens qui prédominent sont le toucher et l’odorat. Il est donc essentiel avant d’aller plus loin de rendre cette pièce désencombrée, propre et sécure.

Un espace sécurisant

Parce que cet endroit est là où l’on se relie avec sa dimension primaire et animale, il s’agit de créer une ambiance assez rassurante pour favoriser l’émergeance de cette dimension mystique présente en chacun de nous. Si vous ne vous sentez pas à l’aise à 100% il y aura toujours une partie de vous en alerte, une partie qui ne pourra pas se détendre complètement. Pour cela, les textiles sont importantes car elles rappellent symboliquement la peau (d’ailleurs les premiers habits n’étaient-ils pas en peaux?) comme si on était enveloppé dans des bras ou dans le ventre maternel (niveau Yin on est au top!). Donc dans ce sens, favorisez des textiles agréables et sensuels au toucher. Ajoutez des rideaux pour créer une ambiance cocon, des coussins et du linge de lit raffinée et pourquoi pas un tapis ou deux de chaque côté du lit. Idéalement, on privilégie tout en double afin de représenter la complémentarité des énergies masculines et féminines, le yin/yang, le couple etc. Cette règle est valable pour tous, que vous soyez en couple ou pas. Tout doit aller de pair; deux coussins, deux tables de nuit, deux bougies etc.

Un dernier point; favorisez une aération régulière de la pièce. Les narines sont deux portes d’entrées incomparables pour des informations de toutes sortes. C’est d’abord par là que l’on « sent » le danger arriver. C’est pourquoi une chambre pas assez aérée ou qui ne sent pas bon va petit à petit créer un malaise inconscient qui impactera la qualité de l’espace. Pour les parfums d’ambiance deux points à retenir;

  • N’utilisez que des produits naturels, sans ingrédients chimiques qui ne polluent pas l’espace et votre organisme.
  • Réservez-les pour les moments d’intimité afin de stimuler les sens. Vu que c’est fait pour stimuler, éviter de les utiliser trop régulièrement car la chambre à coucher c’est aussi un lieu de sommeil et de détente.

Un espace exclusif

Il y’a dans la maison des espaces communs, des espaces neutres mais aussi des espaces privés ou l’exclusivité doit être à l’honneur. La chambre à coucher avec la salle de bain font partie de cette dernière catégorie. Cela signifie que cette pièce ne doit appartenir qu’à vous et à personne d’autre. De même si vous êtes un couple. Pas de photos ou de dessins des enfants, des objets offerts par des ex, des tableaux hérités de la famille etc. Encore moins des photos/des tableaux qui représentent une personne seule (qu’elle aie l’air heureuse ou triste) ou pire quelque chose de violent ou trop agressif, trop stimulant. Pas de dragons qui sortent des flammes, pas d’astéroïdes qui menacent de s’écraser etc etc… Je le précise car je l’ai vu plus d’une fois et je sais qu’on peut très vite s’habituer à la stimulation ou à l’agression mais cela ne signifie pas que cela n’impacte pas négativement cet espace. Chaque chose a sa place dans une maison et certains objets sont plus appropriés dans d’autres pièces. Par exemple un tableau d’héritage peut trouver sa place dans le coin salle à manger car c’est un lieu qui représente la famille, la convivialité. Il s’agit donc de favoriser des représentations douces et d’unité.

Pareil avec le bureau ou tout ce qui est en lien à l’étude, l’apprentissage. Ce sont des éléments qui représentent une activité cérébrale et ce n’est pas en harmonie avec l’esprit du lieu. Ce ne sera de plus pas aussi efficace que de placer ces éléments dans le bon secteur. Si par manque d’option vous devez quand même avoir ces choses dans votre chambre je vous conseille de les neutraliser le plus possible. Par exemple choisissez une table neutre plutôt qu’un bureau. Prévoyez du rangement pour ne pas voir vos factures, des catalogues ou des dossiers sous les yeux. Pour vous donner une idée, pensez aux chambres d’hôtels qui sont souvent bien conçues (même si très impersonnelles) car on y trouve toujours un bureau mais complètement intégré à la pièce par sa discrétion et sa neutralité.

Finalement, ici c’est votre endroit. L’énergie doit être fluide donc évitez la stagnation ou d’entreposer des choses. Ne gardez que l’essentiel et débarrassez vous des choses encombrantes même si elles sont cachées dans une armoire. En fait en observant de plus près, on peut constater que certaines domaines prennent trop de place dans notre vie. Chaque espace représente le domaine auquel il est relié. Pour un endroit comme la chambre à coucher, rien ne devrait dominer à part le couple. Si d’autres choses sont présentes, ça indique aussi ce qui prend trop de place au point d’empiéter sur le couple.

Un espace intimiste

Une fois que l’on a planté le décor, comment créer une ambiance intimiste, personnelle et charnelle? On va ici commencer par tamiser la lumière. Dans le meilleur des cas vous avez une lumière avec variateur ce qui vous permet de régler l’intensité lumineuse. Mais si vous ne l’avez pas, il existe d’autres lumières tout autant adéquates. La première chose que je vous conseille est de favoriser des petits points de lumière plutôt qu’un seul grand lampadaire qui pend au dessus du lit. En principe ce n’est pas une pièce d’activité donc on n’a pas besoin de beaucoup de lumière. Deux lampes à poser sur chaque table de nuit, une grande lanterne par terre peuvent tout à fait suffire. On peut aussi éclairer avec des bougies, attention juste à ne pas s’endormir avec. Une lumière qui descend du plafond vers le sol et le genre de lumière que je ne conseille pas forcément car ça alourdit la pièce plus qu’autre chose. Pensez plutôt à des lumières qui partent du sol. Cela apportera une touche plus légère et modifiera de suite la vision que vous aurez sur cet espace.

En plus des lumières, pensez aux couleurs. L’idée est de créer une palette de couleurs assez douces et rassurantes mais avec quelques touches un peu plus vives. Par exemple un camaïeu de beige, des couleurs de terre avec des touches bordeaux (le rouge est un peu trop vif pour cette pièce) ou partir carrément dans des tons plus printanières avec des pastels. Les couleurs sont des vibrations qui envoient un message donc utilisés savamment on peut jouer sur l’atmosphère que l’on souhaite créer.

Les matières et matériaux les plus adaptés sont toujours les plus naturels possibles. L’harmonie nait de l’équilibre entre le raffinement et le brut. Un simple vase avec deux roses sur une console en bois massif brut est d’une harmonie infinie. On peut y ajouter une photo de couple, quelques touches romantiques par-ci par-là. Dédiez un coin pour l’amour et n’ayez pas peur du romantisme. On peut aussi activer ce secteur à l’aide cristaux et personnellement j’aime beaucoup travailler avec la litothérapie. Vous pouvez disposer un quartz rose par exemple. Mais d’autres pierres peuvent également apporter de la guérison dans votre couple. N’hésitez pas à vous documenter sur le sujet pour savoir quelle pierre serait la plus efficace.

Ce qu’il faut éviter

Nous avons vu aussi les éléments à favoriser, parlons maintenant de ce qu’il faut éviter. En réalité, ces points se lisent entre lignes des paragraphes précédents mais je préfère les citer clairement. Dans une chambre à coucher on évite le désordre, l’encombrement, la stagnation (pas de poubelle, pas de stockage), les représentations qui ne correspondent pas à l’amour (romantique ou inconditionnel), les photos d’autrui, les affaires d’autrui et tout ce qui est surstimulant. Comme par exemple la télévision (un tue-l’amour sans pareil), les jeux vidéos, une bibliothèque, un bureau mais aussi des représentations d’eau (comme une mer déchainée) ou encore un miroir. Ce dernier ne doit jamais être placé face à un lit car il symbolise une présence supplémentaire dans la pièce et ne favorise pas l’intimité. S’il y’a un miroir, le mieux est de le changer de direction ou de le recouvrir d’un tissu quand on ne s’en sert pas. Préférez aussi un bouquet frais à une plante car finalement elle activerait beaucoup trop l’énergie de la pièce. Si vous souhaitez vraiment une plante choisissez en une douce comme l’orchidée. Enfin, au dessus du lit, on évite toute pesanteur tel un ciel de lit ou un rangement mural. La présence de quelque chose au dessus de la tête durant le sommeil finit par peser sur le dormeur.

Un point spécial couple; Concevez cette chambre ensemble et créez un un espace qui vous ressemble aux deux. Les goûts de l’un ne doivent pas primer sur l’autre car il s’agit de trouver une unité. Ce n’est pas non plus un lieu de marchandage où l’on pourrait dire « tu as choisi le lit c’est moi qui choisi l’armoire ». C’est vraiment quelque chose à co-créer.

Un point spécial célibataire; Si vous souhaitez faire une belle rencontre, préparez déjà votre espace à cela. Prévoyez une place pour l’autre; un second coussin, une table de chevet, un peu d’espace vide. Car en habitant chaque recoin sans laisser une ouverture à l’autre c’est comme si vous envoyiez le message « je me suffis, je n’ai besoin de personne ».

Pour compléter cet article, sachez qu’en plus de votre chambre à coucher, vous avez une zone amour dans chaque pièce de votre maison. Elle se trouve dans le coin à droite de chaque pièce. N’hésitez pas à faire un tour dans les pièces et observez ce que vous possédez dans ce coin. Vous pourrez activer de la même manière que dans la chambre si vous le souhaitez.

Joyeuse St-Valentin à tous!

Mes erreurs en aménagement d’intérieur

Parce que c’est de ses erreurs qu’on apprend le mieux, je me suis dis que ce serait un bon sujet à partager avec tous les passionnés de l’aménagement. Je suis un peu la reine des fausses bonnes idées et y’a eu pleiiins de fois où je me suis plantée dans ce que je voulais faire. Décisions trop hâtives, achats compulsifs, manque de visualisation, ce sont le genre de points qui font impactent le résultat final. C’est aussi grâce à ces erreurs que j’ai pu développer ma compréhension de l’aménagement d’intérieur. Pour vous éviter la peine, je vous les partage ci-dessous sans plus tarder!

L’achat non prévu

C’est typique cet achat que vous faites chez Ikea et qui n’était pas au programme! En plus ça tombe bien, y’a 15% de rabais avec la carte family! Sauf qu’il ne s’agit pas d’une simple carafe! Nooon ça serait pas drôle! Non là c’est carrément une commode, un fauteuil ou bref appelez le comme vous voulez. C’est THE meuble ou objet qui vous tape dans l’oeil tellement fort que vous perdez de vue le bon sens. Ben permettez moi vous dire que cet achatvous le regrettez! Car la commode jaune fluo va vous ruiner les yeux, le fauteuil s’avèrera être le parfait grattoir pour votre chat ou ça jurera complètement avec le reste de la pièce. Oui ça c’est l’erreur Number 1 de la liste car on le commet tous et trop souvent. Dans l’autre sens cela revient à dire que les bons achats sont réfléchis et prévus à l’avance. Vous savez ce dont vous avez besoin/envie, vous avez fait vos recherches, comparé et vous avez sélectionné l’article qui répond aux critères. L’inverse c’est un piège qui vous coûte trop cher. Même avec le rabais Ikea family.

Les mauvaises dimensions

Une autre variante des achats non prévus, ce sont les achats qui n’ont pas été bien préparés. Alors les dimensions dit comme ça, ça semble évident de les connaître mais on a tous déjà acheté un truc en le mesurant au pifomètre. On a une chance sur deux que ça foire et souvent ça foire. Je suis spécialiste pour ça et j’ai cette tendance à faire à l’oeil et parfois j’essaie de tricher avec les maths en me disant que dans 60 cm d’espace je vais réussir à caser une table de 85 cm parce que j’ai eu un coup de coeur dessus. Mais non… ça marche pas comme ça. Le mieux, c’est de bien mesurer et de se tenir aux dimensions qu’on s’était fixés pour éviter toute mauvaise surprise.

C’est beau mais pas mon style

On reste dans l’émotionnel puisqu’il s’agit là d’un petit « flash » que vous avez sur quelque chose. Ça arrive lorsqu’on est par exemple chez quelqu’un. On adore sa déco qui se marie parfaitement avec sa personnalité, cet ambiance si propre à ce lieu etc. Il m’est arrivé un truc du genre lorsque j’ai été chez une personne qui avait un magnifique appartement très moderne et luxueux dans un style épuré. L’espace collait parfaitement avec sa personnalité et dans une partie de son salon, vivait un sublime citronnier de ma taille voir plus grand faisant face à une baie vitrée. J’étais tellement sous le charme de cet arbre et de la vie que cela amenait à la pièce que j’ai décidé d’en acheter un. Bien sûr le mien n’avait pas la même taille, puisque la personne avait son citronnier depuis des années. Il y’avait aussi l’appartement qui n’était pas du tout pareil et autant vous dire que j’ai très vite compris que l’effet ne serait pas le même et que s’occuper d’un citronnier en appartement cela demandait une main bien verte et une bonne dose de chance. Je n’avais ni l’un ni l’autre… Malheureusement, ce citronnier nous a vite quitté…

C’est beau mais pas pratique

Pendant longtemps j’ai adoré les intérieurs immaculés, les meubles blancs, les ambiances très zen. Et j’ai fait le pire des achats qui puisse exister en terme d’achats blanchâtres; un canapé BLANC. En tisus. L’HORREUR. Au début c’était les jeans qui posaient problème. Eh oui ça déteint donc hors de question de s’asseoir dessus avec un jeans et encore moins un pantalon rouge. Et bien sûr, comme je n’allais pas demander à mes invités d’enlever leurs pantalons avant de s’asseoir sur mon canapé, il est arrivé ce qui devait arriver. Sur un canapé blanc c’est vite vu on peut rien faire. La moindre tâche c’est la fin. Et quand le temps fait son travail et que le blanc vire un peu au gris et que vous essayez de nettoyer une tâche, ben même si la tâche finit par disparaître il reste une auréole blanche. Les meubles que nous utilisons le plus doivent bien sûr nous plaire mais surtout être adaptés à la vie de tous les jours sinon la déception est asurée.

L’orientation des portes et des fenêtres

C’est pas la première chose à laquelle on pense mais c’est un indicateur qui conditionne complètement l’aménagement d’une pièce. Des fenêtres ou des portes mal placées c’est toujours un peu énervant. Mais il y’a aussi un autre facteur à prendre en considération; c’est l’orientation. Une pièce exposée plein sud ne s’amènage pas de la même manière qu’une pièce plein nord. J’a fait cet erreur l’année passée lorsque nous avions emménagé dans notre appartement et que j’ai acheté des rideaux pour la salle de séjour. J’ai pas une orientation idéale car il est orienté à l’ouest ce qui en fait une pièce peu lumineuse. Mais en prenant ça en considération il est possible de rééquilibrer la clarté. J’avais par exemple acheté des rideaux beige/sable un peu foncé et c’était un vrai fail vu que la pièce ne bénéficait pas assez de lumière. L’idéal aurait été de choisir un tissu beaucoup plus clair comme du blanc avec des filaments dorés pour apporter clarté et éclat en imitant les rayons du soleil ou encore un tissu tirant légèrement sur le jaune. Là encore pour simuler le soleil. Paradoxalement, les pièces qui sont orientées au sud baignent dans la lumière et j’y avais mis des rideaux clairs ce qui a accentué encore plus la chose. Donc il faut toujours bien garder en tête l’orientation des pièces car c’est qui va aussi définir les teintes que l’on devrait utiliser. C’est très frustrant car les textiles pour la maison sont un peu des achats casse-tête et il vaut mieux bien réfléchir plutôt que de se tromper.

L’espace disponible

Pour reprendre le point des dimensions cité plus haut, il est aussi important de prendre en considération l’espace disponible qu’il reste une fois la pièce aménagé. Car si tout rentre, cela ne veut pas dire que tout sied. Il est important de garder à l’esprit que le plus important dans une maison c’est nous. La disposition des meubles conditionnera nos mouvements et la circulation des énergies. Même si sur un mur on peut placer 4 meubles collés les uns autres, il vaut mieux toujours laisser de l’espace pour que ça circule. Je me suis déjà retrouvée à devoir me séparer d’un meuble qui mathématiquement rentrait mais qui limitait la vue ou la circulation. Encore une fois, une meilleure observation de la pièce m’aurait permis d’éviter ça.

La logistique d’un produit

Je pense ici à des objets qui nous achetons pour une raison précise mais dont on oublie le mode de fonctionnement. Expérience faite avec un aspirateur/balai qu’il faut charger pendant 3 heures pour une utilisation de 20 minutes pour la somme de 400.- CHF. Ça fait mal.Typiquement cela m’est arrivé parce que j’étais focus sur l’aspect pratique d’un aspirateur/balai et je n’avais pas calculé ce qu’il fallait faire pour qu’il fonctionne correctement. Alors ce n’est pas de l’aménagement à proprement parler mais on peut appliquer ça aussi à un chandelier en cristal. Il est magnifique oui à condition qu’on prenne le temps de le nettoyer régulièrement.

Les mauvaises matières ou matériaux

Les planches à découper en plastique, la table en verre avec des enfants, le métal chromé dans une pièce d’eau etc. Il existe plusieurs matières ou matériaux qui sont inconvenants. Le fameux tapis hippie fabriqué au Népal en poil de chèvre et qui pique les pieds en fait partie. Ce qu’on utilise au quotidien doit être pratique d’usage. Pensez juste à un canapé en velours au mois de juillet lorsqu’il fera 30 degrés. Avec le tapis Népalais. Et les tâches d’eau à nettoyer sans cesse sur la robinetterie chromé. Merci. Une erreur que j’ai fait dans ce sens, c’est l’achat d’assiettes blanches en grès. Au début c’était génial et en quelques semaines, j’ai commencé à remarquer des traces de couteaux à l’intérieur. Traces des nombreuses pizza que nous avons mangé avec un couteau tranchant. Les assiettes noires dans la même matière ont mieux supporté le choc mais en blanc c’est mort et c’est vraiment pas très joli. Du coup par méconnaissance du matériau utilisé, j’ai fait un achat loupé.

Créer un concept et tout acheter en même temps

Là c’est la stratégie du tout ou rien. Utilisé en général par les mordus de décoration tendance, on sélectionne tout les meubles et la déco ensemble pour former un tout cohérent. C’est une façon de faire assez risqué car c’est pas dit qu’une fois tout monté on se sent bien chez soi. Aujourd’hui je vois notre intérieur comme un lieu que l’on construit avec différentes choses qui nous plaisent. Il doit y avoir une sorte « désaccord harmonieux ». Quand tout est dans le même style, je ne me sens pas chez moi et aussi réussi que soit l’assemblage des les éléments, je trouve que ça manque de relief.

Bef vous l’aurez compris, l’aménagement c’est avant tout une question de bon sens. D’ailleurs, en parlant de sens, il est important de souligner la nécessité de choisir les choses en faisant appel à ses sens justement. Avoir le sens de l’observation est un bon début, mais on peut pousser cette étude en favorisant l’ouïe et le toucher aussi. Est-ce que les portes grincent? Est-ce que les textiles sont agréables au toucher? Et c’est avec le temps que l’on développe ce 6e sens qui nous permet de ressentir l’imperceptible, à savoir si l’on se sent bien ou pas chez soi. Si oui grâce à quoi et sinon quel en est la cause? Comme toute chose l’art d’habiter peut s’affiner avec le temps en devenant une philosophie de vie qui nous guide dans nos choix de consommation.

Ralentir avec l’Ayurveda

Ici j’ai souvent écrit sur la manière d’habiter son espace mais aussi son corps, son existence. Plus j’avance dans la création de contenu, plus je remarque que mes sujets de prédilection sont toujours liés à ce dont nous décidons de nous affranchir et ce dont nous voulons nous nourrir, au sens large du terme. L’aspect holistique de la vie me passionne toujours d’avantage et approfondi ma perception de la vie quotidienne. Le second espace le plus intime dans un maison avec la chambre à coucher est bien sûr la salle de bain. Espace de purification par excellence, nous y passons tous un temps certain. La fonction et la symbolique de cet espace est le nettoyage, le ralentissement et le soin que l’on porte à soi aussi. Le miroir qui questionne chaque jour notre rapport à nous même. C’est aussi l’endroit où nous nous retrouvons nu, où devrais-je dire à nu, au point même que certains essaient d’écourter ce moment au maximum pour éviter une gêne face au corps dans son plus simple appareil.

Les produits utilisés aussi en disent long sur notre rapport au corps. Des crèmes veloutées et réconfortantes ou des produits plus abrasifs tels que peelings, gommages qui par le frottement cherchent à nous faire retrouver une certaine forme de pureté… Ça gratte, ça tire, ça arrache! Ces dernières années, nous assistons à une vague de douceur dans la salle de bain avec l’arrivé des divers accessoires de massage comme le gua-sha mais aussi des poudres de plantes en tout genres. Je suis une pure adepte de ces pratiques et j’adhère beaucoup plus aux méthodes douces et naturelles. Aussi, j’observe que mon rapport à mon corps à changé car j’ai un regard beaucoup plus bienveillant et mon souci premier est d’en prendre soin plutôt que de lui faire prendre la direction que JE veux lui donner. Comme beaucoup de femmes, après une grossesse j’ai commencé à avoir une relation différente avec mon corps. Une envie de bien faire, de me centrer sur moi et de faire des choix plus naturels. L’ayurveda est pour cela une vraie source d’inspiration pour moi et c’est une hygiène de vie que je peux aisément appliquer chez moi. Cette approche m’a fait découvrir des produits merveilleux, très peu transformés (voir pas du tout) et qui respectent ma santé tout en contribuant à mon bien-être.

Ici de la poudre ayurvedique comme soin des cheveux et du visage qu’on appelle du Brahmi. Du Henné qui permet de faire une coloration végétale naturelle et sans danger pour la santé. Le kajal Soultree en noir et transparent pour le soin des yeux au quotidien.


Par exemple, au niveau des cheveux, les poudres ayurvédiques ont des bienfaits multiples. Mais ces bénéfices ne s’arrêtent pas sur le cuir chevelu. Des plantes telles que le Brahmi apportent une certaine clarté de vision en équilibrant le dosha vata (profil air). La poudre d’amla elle, est dite tridoshique donc qu’elle équilibre les trois doshas vata-pita-kapha. On peut utiliser ces poudres mélangés à de l’eau, de l’huile essentielle et de l’huile végétale pour faire des masques ou en shampoing pour certains ou on peut aussi trouver des gélules à avaler pour faire une cure. Une autre méthode de soin capillaire naturel que je préconise est la coloration végétale au henné. Cette poudre, utilisé en Inde mais aussi dans les pays orientaux pour colorer le cheveux, apporte force et vigueur aux cheveux. J’ai utilisé cette méthode plusieurs fois et j’y reviens maintenant après des années de couleur naturelle.

Récemment j’ai aussi redécouvert le kajal pour les yeux. Un cosmétique naturel pour avoir un beau regard de couleur ou pas et qui vient nourrir l’oeil en prévenant la sécheresse oculaire. J’ai fait une magnifique découverte avec la marque Soultree que j’ai trouvé sur mon site de référence pour les produits ayurvédiques en Suisse; www.veda.ch. Le kajal est la version indienne du khôl qui lui est égyptien. C’est un produit de beauté et de soin des yeux que j’utilise maintenent chaque jour. J’ai non seulement les yeux secs et sensibles mais je travaille aussi dans un bureau devant un ordinateur ce qui n’arrange en rien la chose. Depuis que j’utilise quotidiennement le kajal, les picotements ont diminués et mes yeux sont apaisés. Bien sûr il est important de choisir un produit naturel et bio et le kajal de Soultree correspond parfaitement à mes critères. Il contient du charbon mélangé de l’huile d’amande, de l’argile du ghee, de l’huile de ricin et même du camphre! C’est devenu très vite un incontournable de me produits ayurvédiques.

Il y’a aussi divers rituels que j’aime pratiquer comme avec le neti ou le nasya qui permettent une purification du nez et des sinus. Pour le jala neti il faut se munir d’un « jala neti pot » qui ressemble à une mini théière ou le pratiquer sans ustensile mais cela demande un peu de… pratique. Je vous laisse donc le soin de faire une petite recherche pour voir ce que cela donne et poursuit directement avec mon grand favori, le nasya. Hmmm le nasya… même son nom est doux… Le nasya est une forme de « bain d’huile » nasal qui se fait soit avec une huile exprès pour cet usage, soit avec de l’huile de sésame ou encore de l’huile de rose. Tranquillement allongé, il faut dans un premier temps se masser le contour du nez, les sinus avec l’huile de votre choix avant de verser une goutte d’huile dans une narine avec une pipette. On bouche la narine opposée, on respire quelques fois et on fait de même avec la seconde. On termine par un petit moment de méditation en attendant que l’huile s’écoule gentiment le long du conduit nasal. Si vous êtes tenté par cette pratique c’est génial! Mais documentez vous bien et renseignez vous vers des sources fiables. Je raccourci volontairement les étapes pour vous donner un aperçu de ces outils.

Ces rituels de soin, dont je vous partage qu’une petite partie, me permettent de ralentir tout en me recentrant sur moi-même. J’aime beaucoup faire mes mélanges de produits, adapter les ingrédients à mes besoins ou aux saisons. Ou encore suivre un protocole bien défini afin d’opérer sur un bien-être en profondeur. Le secret est dans la qualité et la régularité des soins que vous vous apportez.

Evidemment, le temps passé dans sa salle de bain s’allonge un peu mais il en va de même du sensation de bien-être. Petit à petit on investit plus cette pièce, on l’arrange à son goût pour se sentir mieux à l’intérieur. J’avoue ne pas être fan des salles de bains modernes avec un aspect de laboratoire. Carrelage froids, murs blancs, robineterie en chrome etc. C’est pas forcément le top si on veut se détendre. Là aussi, il existe des solutions toutes simples et très accessibles pour optimiser l’espace. Les bougies sont les meilleures alliés, car une fois allumées, la pièce se teinte de couleurs chaudes peu importe l’aspect de base. Si on en a la possibilité on peut même imaginer des variateurs pour régler l’intensité de la lumière. Cette solution est particulièrement efficace pour les réveils nocturnes, histoire de ne pas être agressé par la lumière aveuglante. J’aime aussi apporter une touche un peu chic avec quelque accessoires décoratives pour un peu augmenter la « standing » de la pièce. J’évite les plantes car la salle de bain est une pièce où les énergies « descendent », il y’a cette notion de relâchement, d’abandon. Tandis qu’une plante va dans l’autre sens puisqu’elle croît et pousse. Nous avons là une énergie de bas vers le haut et ce n’est pas trop ce qu’on veut n’est-ce pas… Une astuce toute simple aussi consiste à transvaser le contenu des shampoings, des gels douches dans des flacons à pompe unis. Cela apporte une belle harmonie et renvoit beaucoup moins d’information que des bouteilles de toutes les couleurs.

Sachez aussi quoi montrer et quoi cacher pour rendre la pièce plus minimaliste. Ici nous gardons par exemple les brosses à dents et dentifrice dans la pharmacie plutôt que sur le bord de l’évier. Je préfère exposer juste quelques jolis objets en lien avec les soins et garder le reste pour moi. En bref, profitez de ce lieu pour vous détendre et en faire un mini spa où il fait bon passer du temps. En utilisant des produits naturels d’utilisation slow, vous pouvez trouver petit à petit cet état d’esprit de rituel et de cocooning.

Mes thés préférés à l’heure de la lecture

S’il y’a bien une chose qui accompagne à merveille mes lectures ce sont bien les thés! Encore plus en hiver je dois dire. C’est simple; la seule période où je n’en bois pas c’est en été. Et encore… Avec le temps mes goûts se sont développés et j’ai aujourd’hui mes petites préférences. J’ai découvert des saveurs dont je ne soupçonnais même pas l’existence et je suis pourtant loin d’être une connaisseuse. Il faut dire que ces dernières années ces breuvages ont gagné l’intérêt du grand public avec pour effet que les rayons proposent des dizaines de marques différentes. À côté de ça il y’a toujours des maisons de thés ou boutiques d’amateurs où on peut trouver des centaines de variétés en vrac souvent accessibles via un catalogue que le vendeur présente au client. Personnellement j’adore ces boutiques ainsi que l’ambiance, les odeurs et bien sûr toutes ces boîtes qui demandent à être ouvertes une à une.

Ici je vous partage une petite sélection de ce que je consomme au quotidien où le vrac se mêle au thé en sachet. C’est vraiment ce que j’aime le plus boire et ce sont ceux qui sont devenus des indispensables dans mes placards. Alors c’est parti pour un petit tour d’horizon!

  1. Le thé Roiboos. Il s’agit en fait d’une tisane qu’il m’a fallu des années avant de goûter et c’était surtout par envie de réduire ma consommation de théine. Puis finalement au fur et à mesure, j’ai commencé à aimer de plus en plus ce goût chaleureux qui m’évoque comme un goût de « terre ». Elle se marie aussi très bien avec une gourmandise sucrée à côté puisque les saveurs s’équilibrent en bouche. Je le privilégie en vrac et idéalement bio car malheureusement selon les marques, le roiboos peut être chargé en alcaloïdes qui peuvent polluer notre organisme. Pour être sûr de sa qualité dirigez-vous dans une boutique spécialisée ou une épicerie bio ou mieux encore, optez pour une marque « Fair Trade ».
  2. Le Tulsi ou basilic sacré d’Inde. J’ai découvert cette tisane grâce à la marque Pukka qui est vendue en grandes surfaces. Une saveur légère, fraîche comme la rosée et qui en plus renferme plusieurs vertus. Le tulsi est utilisé en ayurveda pour ses nombreux bienfaits dont sa capacité à favoriser la digestion tout en équilibrant les profils Vata et Kapha. Pour le coup j’aimerais aussi le tester en été en version froide avec du citron car je suis certaine que ça serait juste super bon. En hiver là où l’organisme a tendance à ralentir c’est un réel allié pour équilibrer les éléments en nous. Pour l’instant je n’en ai jamais vu en vrac mais je n’ai pas plus investigué que ça non plus. À essayer peut-être aussi sous d’autres conditionnements pour voir s’il y’a une différence. Cela dit le conditionnement Pukka est vraiment très beau et c’est aussi un plaisir pour les yeux que de l’avoir en cuisine!
  3. Le thé au chanvre. S’il y’a bien une boisson que je n’aurais jamais pensé consommer c’est bien celle-là. Finalement ma curiosité a été plus forte quand j’ai découvert que le chanvre légal (sativa) qui n’altère donc pas la conscience apaisait les maux d’estomac. J’ai décidé d’essayer surtout en trouvant une marque suisse qui était vendue dans ma pharmacie. J’avoue que le fait de le trouver là m’a un peu rassuré et depuis, je me dis que j’ai très bien fait d’écouter ma curiosité. J’adore le goût, l’odeur et l’effet apaisant de cette tisane. Je bois uniquement celle de la marque Blossom que je vous invite à découvrir (ils ont un très compte compte instagram). Il existe 3 sortes différentes Digest – Balance – Relax. Je bois le mélange Digest qui est un vria délice parce que le chanvre est mélangé avec de la menthe mais aussi du gingembre, du fenouil, du romarin et du lemongrass. Tout est PARFAITEMENT dosé, on sent chaque ingrédient juste ce qu’il faut, la dominante étant le chanvre et la menthe. Ultra satisfaite par cette découverte j’ai aussi testé la tisane Balance composé de chanvre, de gingembre, d’hibiscus , de reine des prés ainsi que de cassis. C’est un goût plus végétal, mais qui me plait aussi beaucoup. Autre point positif pour Blossom, il existe deux conditionnements; la boîte à thé en métal ou en sachet biodégradable. Donc dans un premier temps vous pouvez très bien l’acheter dans avec sa boîte et les fois d’après en recharge. Et le tout est bio!
  4. Le milk Oolong. Ce n’est pas pour rien qu’il se trouve dans mes favoris car c’est le thé parfait pour tous les gourmands! Ce thé est très rond en bouche avec une saveur lactée très réconfortante. Je dis lactée mais je dirais limite qu’il y’a un goût de beurre surtout dans les marques de qualité. En hiver c’est le thé que vous avez envie d’avoir dans votre mug pour vous réchauffer et vous donner l’impression de manger un dessert! Dernièrement j’ai découvert la marque suisse Le T. C’est en passant par la mignonne boutique Sérénité à Lausanne que j’ai pu trouver ça. Si vous souhaitez tester privilégiez la qualité et le vrac. J’ai déjà essayé un milk oolong low cost et c’est vraiment pas la même chose. Le goût peut même être écoeurant. Et même si cela reste un thé qui a son prix, finalement avec très peu on peut avoir un mug très parfumé et du coup le prix est amorti. Je trouve que de tous, c’est vraiment l’idéal à offrir durant les fêtes.
  5. J’ai bien cherché et je n’ai pas trouvé de 5e pour cette liste car le reste de ce que je bois est plus « connu ». Le but ici était vraiment de partager avec vous ce qui est un peu moins courant histoire de vous donner aussi l’envie de découverte. Du coup je vais en profiter pour vous parler de la boutique Sérénité qui se trouve à Lausanne dont j’ai poussé la porte très récemment. C’est un petit paradis du thé mais aussi des accessoires de thé et des objets japonais. Une vraie caverne d’Ali baba dans laquelle j’ai trouvé le cadeau de Noël de ma meilleure amie. J’ai été non seulement très bien accueillie mais aussi très conseillée. C’est justement tout l’avantage d’opter pour des boutiques spécialisées. On a l’opportunité d’entrer dans un univers dont les gardiens sont souvent des commerçants passionnés qui prendront le temps d’échanger et de vous partager leurs précieuses connaissances.

Finalement ce qui rend ces moments aussi précieux, c’est l’intérêt qu’on y met dedans. En prenant soin de choisir, de tester, déchanger autour de ces petites choses, on en fait des habitudes, qui deviennent des rituels et qui petit à petit rythment notre vie. Le rituel du thé est un moyen facilement accessible à tous pour s’installer dans le moment présent et enfin de commencer à savourer le bonheur au fond de sa tasse.

Pour aller plus loin ou pour offrir du thé en pages…

« En attendant, dégustons une tasse de thé. La lumière de l’après-midi éclaire les bambous, les fontaines délicieusement, le soupir des pins murmure dans notre bouilloire. Rêvons de l’éphémère et laissons nous errer dans la belle folie des choses. » Okakura Kakuzô

Ce qui fait d’une maison un foyer

Le design, l’étude de l’achitecture d’intérieur et autres disciplines ont tous pour but de favoriser le bien-être d’une personne dans son habitat. Ces outils, ne garantissent tout de même pas le confort et parfois ce dernier découle de la simplicité et non de calculs savants. En fait la question première et finale que nous devrions nous poser c’est; est-ce que ce je me sens bien chez moi? Si oui grâce à quoi? Et sinon pourquoi?

Il y’a des maisons où je me suis toujours bien sentie, indépendamment du lieu. Je me souviens de cet appartement d’une amie d’enfance dans lequel où nous adorions passer du temps. Sa chambre c’était un peu notre cagibi mais l’ensemble même de l’appartement respirait la convivialité. Un autre exemple parfait est la maison des grands-parents. Là ou temps semble non pas arrêté mais suspendu. Les canapés moelleux, toujours un bon repas ou un gâteau à savourer et le réconfort apporté par les souvenirs qui ornent les murs. Une table qui a vu milles repas de famille, les petites nappes qui ont traversé les générations et tant d’autres choses qui font qu’on retourne en enfance dès qu’on y met un pied dedans.

Cela m’a permis de réaliser que le bien-être se cache là-dedans. Il ne s’agit pas de créer un intérieur parfait, symétrique ou ultra cohérent dans son ensemble. Si vous avez des enfants, vous savez comme moi qu’il ne sert de toute façon à rien de lutter contre les tâches ou autres imperfections. Les images de catalogues sont bons pour les catalogues! Mais alors qu’elle est cette magie qui fait qu’on se sent bien dans un endroit? Parfois c’est une maison mais parfois il ne s’agit que d’une pièce en particulier. Il peut même arriver qu’on l’observe aussi sur ses invités cette préférence. Sans raison aucune, alors que tout est prêt au salon, nos amis se nichent tous dans la cuisine. Inutile de préciser que c’est pas rangé comme vous l’auriez aimé et que vous ne comprenez pas cet engouement. Eh bien il s’agit là d’un comportement très naturel. Nous recherchons tous cette ambiance familière et conviviale qui se trouve souvent au coeur de la maison; la cuisine. Peu importe la vaisselle empilée ou les vapeurs des casseroles, on aime se sentir là. Un vieux fauteuil dans lequel on a passé des heures à lire, lové dans une couverture nous réjouit dès qu’on pose les yeux dessus. À côté de cela, un nouveau fauteuil design qui coûte cher ne nous fera pas le même effet.

L’imperfection est le signe d’une maison vivante. Personne n’aime vivre dans quelque chose de figé et froid. Un joli poster vintage peut faire l’affaire nul besoin de tableau d’art abstrait. Un bouquet de basilic dans un verre d’eau, les brosses à dents multicolores des enfants, des livres dans une bibliothèque, des objets artisanaux ou hérités de sa famille ou encore des bricolages sont autant de choses qui font d’une maison un foyer.

Une maison vivante se remplit de bons moments qui deviennent des bons souvenirs et cette maison devient un cocon dans lequel on peut se retirer et se ressourcer. Comme un bon repas, l’ingrédient secret c’est toujours l’amour, aimer suffisamment sa maison pour se l’approprier et en faire un foyer!

Pensées autour de mon armoire; une liste et c’est tout!

La liste. L’outil par excellence pour une organisation optimale. Cela peut paraître trop minutieux pour certains mais si l’on prend une famille de 4 personnes et qu’il y’a 4 saisons dans une année, on se rend vite compte que cela fait pas mal d’affaires à gérer. Je propose ici de créer une liste sur laquelle on réfléchirait tranquillement afin d’éviter les achats inutiles. De quoi a-t-on besoin pour vivre au quotidien? Penchons nous réellement sur cette question. Je parle au sens matériel. De quoi avons-nous besoin?

Déterminer ses besoins dirige l’action à entreprendre. Quand on ne connait pas ses besoins, on commence à s’éparpiller. Et ce n’est pas sans conséquences au contraire! Nos besoins, détermine notre demande qui détermine ce que nous allons demander au système de nous fournir. Système qui est composé d’humains autrement dit de vie. Il y’a des vies derrière nos objets et il est simpliste de dire que le monde matériel est superficiel. Derrière tout ce que nous consommons que ce soit en contenu, en alimentation, en vêtement ou en service il y’a des milliers de petites mains qui s’affairent. Aussi, pour des raisons évidentes de bienveillance envers l’homme et de respect envers la vie sous toutes ses formes, il me semble que chacun doit prendre sa part de responsabilité. Et parfois ça commence par un petit pas.

Faisons simple, commençons par la saison à venir. Ou mieux, préparons l’hiver en avance. L’hiver en Suisse est plutôt long et les variations de froids sont infinis. Je sais que c’est la saison froide qui demande la plus grande flexibilité à mon armoire. Nous avons le froid sec, le froid humide, la pluie sans le froid, la pluie et le froid, les tempêtes de vent, les tempêtes de pluie et de vent, la neige légère, les grosses chutes de neiges et j’en passe! Oui en Suisse il faut être équipé pour la saison froide.

Achats intelligents, durables et économiques. Pour cela rien de plus simple que de miser sur la qualité. La qualité a un prix mais ce prix est amorti lorsqu’on utilise nos habits pendants des années. Il vaut peut-être mieux une veste de très bonne qualité qui va nous durer 15 ans qu’une veste estampillé « slow fashion » et qui ne dure qu’une saison. Même si l’idéal serait combiner les deux. En seconde main on peut aussi très bien trouver son bonheur. Etant déjà porté, on pourra même mieux juger de sa qualité. Si une veste même d’occasion est en très bon état c’est plutôt bon signe.

Un peu de calcul s’impose à nous. Dans une semaine de 7 jours, de combien de tenues ai-je besoin? 3-4 pulls, 3-4 t-shirts, 1-2 gilets, 3 pantalons, 1 robe et le compte y est. Le nombre dépend du mode de vie de chacun. Une fois qu’on sait ce dont on a besoin, il ne reste plus qu’à faire l’inventaire de ce que nous avons. À ce point, cela peut-être très avantageux de vendre ce qu’on ne porte pas pour financer un nouvel achat plus adéquat. Vendez 5 pulls que vous ne portez pas et achetez vous un bon cachemire qui vous accompagnera d’hiver en hiver!

Le système des couches. N’importe quel randonneur vous le dira, rien ne vaut un bon système de vêtements superposés. Plutôt que d’avoir un gros vêtement, combiner 2-3 vêtements permet d’augmenter sa résilience. Mon but est d’avoir une grande flexibilité à l’image des variations de température. Une camisole puis un t-shirt manches longues et un polaire vous permet plusieurs combinaisons possibles. Ajoutons à cela un imperméable et une doudoune, nous avons là un système très polyvalent. On pourrait ajouter un manteau plus habillé pour sortir et on obtient déjà une bonne base pour construire une garde-robe hivernale.

Ce qui manque. Avec ce système on peut se rendre compte qu’il nous manque quelques cols roulés par exemple et dans ce cas deux solutions; on part acheter ce qui nous manque d’un coup ou on complète petit à petit. Par expérience, je trouve que le fait de construire petit à petit sur une base d’articles de qualité est ce qui fonctionne le mieux. Je dois avouer que j’ai beaucoup plus de plaisir à porter un vêtement de qualité qui m’a coûté une certaine somme et pour lequel j’ai attendu et économisé qu’un achat impulsif et de qualité médiocre.

Les basiques. Souvent la tendance nous perd. Je n’arrive eplus à concevoir une armoire automnale/hivernale sans imper ou sans bottes de pluie. D’ailleurs j’ai investi dans une paire de bottes de pluie que j’ai beaucoup de plaisir à utiliser. Dans un pays aussi pluvieux que la Suisse c’est un des meilleurs achats que l’on puisse faire! À côté de ça, une paire d’escarpins que je porterais que durant certaines occasions me parait bien moins « nécessaire ».

Tout ce qui dépasse. Parfois on ne porte pas tout car on a trop. Pourtant on peut avoir de la qualité et ne pas avoir envie de jeter certains vêtements. Dans ce cas, l’idéal est de garder le tout dans une boîte de rangement. Quand on aura besoin, on se servira dans sa réserve plutôt que d’acheter à nouveau et dépenser de l’argent pour rien. Ce dernier point est à nuancer avec les choses inutiles que l’on garde au-cas-où.

Pour terminer, faites une liste de ce dont vous avez besoin en y réfléchissant en toute honnêteté et faites une liste de ce que vous avez en précisant bien le nombre de chaque article. Une fois le constat fait, il sera beaucoup plus facile de déterminer les étapes suivantes. À terme, vous aurez la satisfaction d’avoir une garde robe en adéquation avec vous. N’oubliez pas que vos possessions sont là pour vous servir du mieux possible tout au long de votre vie. Comme des outils, il ne tient qu’à vous déterminer ce qui peut le mieux contribuer à votre confort et à votre bien-être.

Pensées autour de mon armoire; les catégories

Suite au précedent article sur le dresscode, il était naturel que j’aborde le thème des catégories. C’est très simple, les catégories déterminent l’usage qu’on fait des vêtements. Pourquoi catégoriser, me direz-vous. Pour deux raisons essentielles; catégoriser permet de réfléchir une bonne fois pour s’éviter les prises de tête par la suite. Si notre armoire est remplie de vêtements, cela ne veut pas dire que nous ayons besoin de tout ça. Chaque habit à sa raison d’être. Catégoriser c’est affirmer cette raison d’être. Deuxièmement, catégoriser permet aux vêtements de durer plus longtemps. On évite d’abimer son joli chemisier à la maison, on ne porte pas de belles chaussures de soirée au travail et ainsi lorsqu’on en a réellement besoin, le vêtement attend flambant neuf sur son cintre.

La combinaison jean – T-shirt blanc qu’on utilise du lundi au dimanche pour n’importe quel occasion est en réalité une catastrophe écologique. Les conditions de production du coton sont terribles sans parler des jeans qui sont extrêmement gourmands en eau. Le problème n’est pas tant de porter un jean et un t-shirt en coton. Le problème réside dans le fait que c’est devenu LA tenue de base pour des millions de personnes. La demande étant massive, la production l’est aussi, ainsi que les dégâts qui sont causés. Etant portés tous les jours, ils sont aussi très souvent changés, la demande augmente donc sans cesse.

Donc pour chaque personne, il convient de définir les catégories selon son mode de vie. Pour ma part, mes catégories sont plutôt simples;

Ces thèmes me permettent non seulement de retrouver facilement mais aussi de ranger parfaitement mes affaires. Je ne les mélange pas entre eux car chaque chose à sa place! Pour mon fils les catégories se présentent ainsi;

  • Ecole (pas de marque, pas de trous ou de tâches)
  • Sorties
  • Habillé (se limite à 2-3 chemises pour des occasions comme anniversaires, restaurants etc.)
  • Jeu (vêtements « pas dommages » dans lesquels ils est à l’aise, il peut sauter, grimper aux arbres etc. Ces habits sont rapidement usés et tâchés.)
  • Vêtements d’intérieur
  • Pyjamas

Avec cette méthode, le matin il sait exactement quels vêtements prendre pour aller à l’école. Il est plus autonome et il comprend aussi que chaque circonstance est différente.

En utilisant cette technique, on détermine rapidement les »skatteurs » dans nos armoires. Ces morceaux de tissus qui ne servent à rien, qu’on ne porte jamais et qui comme ils ne portent pas d’intention, ne sont jamais portés. Souvent en bon état, on peut facilement les donner, les vendre ou les recycler. De plus, les catégories permettent de donner la même importance à tout type de vêtement car chaque domaine de notre vie compte. Prendre le temps de les attribuer m’a évité une perte de temps certain puisque maintenant je n’ai plus qu’à me servir de ce qui est organisé.

Cette méthode aide aussi à prolonger la vie de nos habits. Evidemment, certaines catégories comme les tenues de travail seront davantage sollicités et donc plus souvent remplacés, mais cela pose une certaine conscience dans notre manière d’utiliser nos possessions. J’aimerais pour terminer, aborder brièvement la notion de « résilience » au sein de la maison. Cette capacité à répondre à nos besoins, à anticiper le prévisible afin d’être prêt le moment venu. La résilience dans nos possessions, qu’il s’agisse de vêtement ou d’aliment, est une manière de voir plus loin qu’aujourd’hui. Il ne s’agit pas de dire qu’il faut posséder un minimum mais plutôt de concevoir son intérieur intelligemment. Ce n’est ni plus ni moins que du bon sens. Avoir 50 t-shirts et les porter tous en même temps n’est pas très judicieux. On peut en sélectionner 5 qui nous plaisent et qui se marient bien avec le reste de nos habits et garder le reste dans une boite. Puis quand nous aurons usé ceux que nous avions sélectionné, on se rend dans son stock personnel plutôt que de courir à travers les boutiques pour consommer. On applique le minimalisme dans son armoire mais la résilience dans ses stocks. Là encore, il s’agit d’utiliser la bonne philosophie dans le bon domaine. Pour résumer on pourrait dire que séparer pour mieux régner sur ses possessions est une très bonne vision. L’idée étant que vous régnez sur vos objets et non l’inverse.

Pensées autour de mon armoire; un dress code pourquoi faire?

Quand j’étais petite, j’ai porté l’uniforme scolaire pendant deux ans. C’était une grande fierté pour moi et bien que restrictif, on pouvait tout de même choisir entre les différentes uniformes que nous pouvions trouver dans les boutiques spécialisées. Je me rappelle très clairement de mon sentiment à l’époque; j’étais enfin assez grande pour aller à l’école! Une fois mon enthousiasme passé, j’ai compris que je ne pourrais jamais porter mes habits préférés à l’école. Pas de robe à volants, ni de t-shirt coloré. Tout le monde était vêtu pareil. Ma joie a laissé place à la déception, puis au sentiment d’injustice. J’ai demandé alors pourquoi nous devions porter l’uniforme? Et puis ma tante m’a alors donné une réponse qui m’a renversée; Ma fille, tu as la chance d’avoir des habits, de belles petites chaussures que tu veux porter à l’école. Mais il y’a des enfants dans cette école qui n’ont pas les mêmes moyens que toi et qui n’ont peut-être pas de beaux habits à mettre. Ne serait-il pas injuste que tu te pavanes devants les autres enfants qui n’ont pas les mêmes moyens que toi? Je n’avais jamais pensé à ça. Effectivement, j’ai fait mes deux premières années scolaires en Turquie et il y’avait de grandes différences économiques entre les familles. L’uniforme était un moyen d’estomper du moins un peu, cette différence entre les enfants.

Et puis d’aussi longtemps que je me souvienne, il y’a toujours eu cette notion d’habits pour l’école, le travail, les sorties etc. S’il n’y avait pas de dresscode, il y’avait des règles à respecter. Certaines tenues étaient à éviter, voire interdites. Les raisons, elles, différaient selon le lieu. À l’école secondaire, durant l’adolescence, les tenues courtes étaient surveillés. Dans mon ancien emploi, de directives précises étaient établies pour des questions de qualité de produit. Je travaillais alors dans l’horlogerie de luxe et l’ennemi numéro 1 était la poussière! Exit donc les écharpes, les pulls à poils etc.

Arrivée à mon emploi actuel un vrai dresscode s’imposait à moi; total look noir! Bien… Je vais voir dans armoire…pas grand chose de noir. Du coup, petit tour dans les boutiques pour faire les achats nécessaires. J’ai tout de même un pincement au coeur au moment de passer à la caisse puisque rien n’est remboursé. Mais bon, le temps passe et petit à petit j’ai assez de vêtements noir pour tourner une bonne semaine. Enfin, pour autant que la lessive suive! Si j’oublie une fois de faire une machine, je me trouve vite en galère d’habits. Solution nulle mais efficace; passer vite fait dans une boutique pour acheter un vêtement avant le service! Mais dans ce chaos, petit à petit un ordre commence à émerger. Dans mon armoire, je regroupe tous les habits noir ensemble. Le matin je n’ai plus à réfléchir, mes tenues sont faites. Je me surprends à penser qu’un uniforme serait plus simple et plus libérateur. On a pas le choix de porter autre chose, on est pas tentés d’acheter des nouvelles tenues pour le travail, on ne se casse pas la tête à créer des looks.

Finalement, le dresscode est une ligne directrice qui nous permet de nous défaire de l’aspect superficiel des vêtements afin de nous concentrer sur l’essentiel. J’apprends que le noir est la couleur du service. Notre identité privée s’efface afin de laisser place au professionnalisme. Quand on enfile ses vêtements de travail, on enfile son titre, son rôle et son expertise. Avoir une sélection de vêtements uniquement pour le travail me parait être la meilleure option. De toute façon, je ne porte plus de noir en dehors du travail. Et ça ne me manque pas, au contraire! Et cette discipline acquise, il me semble que je la porterais toujours avec moi, peu importe l’emploi. Car s’habiller avec intention est la clé. On réfléchit à sa fonction, on détermine l’image que l’on souhaite renvoyer dans son rôle, on note les contraintes et enfin, on choisit les habits qui servent le mieux notre cause. Un vêtement de travail ne ment pas. Pas de place à l’inconfort, à la mauvaise coupe ou autre. Il n’ya que les meilleurs qui sont sélectionnés!

Et pour finir, avoir des vêtements pour le travail m’a surtout permis d’éviter les mauvaises surprises. Si certains vêtements conviennent pour certaines circonstances, ils ne sont pas toujours appropriés au monde professionnel. En déterminant la fonction d’un vêtement, on détermine aussi les critères qu’il devrait respecter. Cela donne non seulement un sens à nos habits mais aussi, cela nous engage physiquement dans notre emploi, qu’il s’agisse d’une activité dans un bureau, dans une surface commerciale ou dans la nature.