Aussi loin que mes croyances me portent

J’ai toujours dit que je n’aimais pas utiliser des mots d’ordinateur pour décrire mes sentiments humains.

Je suis déchargée. On a eu une bonne connexion. On a fait une mise à jour…

C’est moche, mais parfois ça permet aussi de décrire de manière très matérielle, très simple, tout un panel de ressentis abstrait. Ce texte aurait pu s’appeler « mon ordinateur est aussi efficace que son système d’exploitation ». Mais je ne suis pas sûre que ça aurait été très accrocheur… Et comme je suis amoureuse des mots, je brode quelque chose plus poétique.

Je voulais dire par là qu’en relisant ou en réécoutant des choses que j’avais déjà lu ou réécouté par le passé, j’en ai une compréhension toute autre. J’avais cru avoir fait le tour de certaines questions, compris certaines grandes idées et en fait non. Ce qui s’est transformé au fil du temps, c’est mon système de croyance. Par moment, il m’est arrivé de me heurter à des personnes qui défendaient mes anciennes systèmes de croyances, ça m’a paru tellement caricatural. Je me suis dis qu’en fait, j’avais complètement dépassé ça.

Et il y’a aussi des choses qui me dépassent moi. Que je ne peux pas dépasser. Qui sont peut-être au coeur de mon être, de mon héritage génétique ou karmique allez savoir…. Ça, j’ai beau vouloir en faire autre chose, ça ne marche pas. Ça ne prend pas. J’ai beau lire, beau voir et beau essayé de mentir – fake it till you make it – non. Pas moyen. Lorsque j’essaie d’incarner une idée en laquelle je ne crois pas, j’ai l’impression de jouer un rôle et que c’est écrit en gros sur mon front. Du coup j’ai laissé tombé ça.

Je vais donner un exemple concret; on entend souvent dire qu’on peut arriver à construire un projet par exemple professionnel, disons une entreprise, sans se forcer. Comme quoi, on peut avoir les bonnes connexions, ça peut se faire dans la douceur. On est pas obligé de galérer et que ça soit dur. C’est vrai, je veux bien croire ça. J’aimerais adhérer à cette idée qui sonne si bien, qu’elle soit à moi! Mais ça ne l’est pas. Je n’y crois pas et cette idée ne colle pas avec mon système de croyance. Si je dois être très honnête et incarner ce que moi je ressent être vrai, je me dis si on veut quelque chose, elle nous sera pas donné. Elle va être difficile à avoir. Les épreuves seront de la partie. Et si c’est trop facile, y’a peut-être anguille sous roche. Je suis d’accord, c’est un point de vue assez dur et peu nuancé. Mais c’est le mien. Je n’arrive pas à le changer.

Alors quoi? Il faudrait que j’enchaine ateliers de confiance en soi et lectures de développement personnel pour modifier ça? Pour raboter ces mauvaises graines qui poussent dans mon esprit?

À ce stade de ma vie, j’ai envie de l’accepter. J’ai envie d’accepter que j’ai un système de croyance qui peut me limiter par moment et me favoriser à d’autres. Quand je regarde autour de moi, je comprends mieux pourquoi certaines choses fonctionnent pour certaines personnes. C’est qu’en fait, cela concorde avec leur système de croyance. Nous n’avons pas le même système et c’est très bien aussi.

Chacun chemine à son rythme. On teste, on apprend, on laisse tomber aussi… C’est pas grave…

Un blog en 2024…?

J’avoue j’ai complètement mis de côté les articles et l’écriture pendant… assez longtemps.

Par hasard, j’ai revisité mon site et je me suis dis, eh mais il était pas mal! Je me suis remémoré le plaisir d’écrire sur des sujets qui me font vibrer et qu’il était certainement temps de reprendre du service. Bien sûr, en bonne angoissée que je suis les angoisses sont vite arrivés. Mais qui va lire? De quoi je vais parler? Etc, etc.

Mais j’ai aussi réalisé que j’étais devenue trop sérieuse et que je ne laissais pas assez de place à l’inconnu dans ma vie alors bon, me voilà.

Je ne sais pas encore de quoi je vais traiter mais comme ma curiosité n’a pas de limites, je pense que je vais vite trouver de quoi vous partager. D’ailleurs, j’en ai un peu marre des formats limités, que ce soit sur Instagram ou Threads. Il faut toujours tout dire vite. En peu de caractères.

Il faut que la réflexion soit facile à digérer et que jamais le lecteur ne s’ennuie. Ce qui provoque inévitablement une certaine frustration chez une personne qui comme moi se découvre lorsqu’elle écrit librement. Cette liberté justement, je ne me la permettais plus ces dernières années.

Je reste encore très influencée par les réseaux sociaux, il n’y a que voir la longueur ridicule des paragraphes ci-dessus. Mais j’aimerais faire un travail de désinfluence, une détox de création. Revenir à la base de ce qui est au coeur de tous mes projets; l’écriture.

À part ça, j’ai une très bonne intuition sur 2024. L’année précédente a été la plus dure de ma vie et je suis heureuse de tourner la page. Cette année je me sens plus courageuse, plus forte et j’ai envie d’assumer pleinement ce qui me traverse. Et essayer de tenir le cap!

J’espère que pour tout celles et ceux qui me liront, l’année 2024 vous apportera de belles rencontres, des envies et de l’audace.

À bientôt!

Papa est parti

Papa est parti. Cette fois-ci sans retour. Bien que j’ai pris du temps avant d’écrire un article sur le blog, car je voulais passer cette étape. Parler d’autre chose. Je ne voulais pas créer ce titre ni écrire ces lignes. Mais il y’a un avant et un après son départ. Je crois que c’est la douleur la plus profonde que j’ai connue. Et la plus naturelle aussi car c’est dans l’ordre des choses n’est-ce pas?

Notre relation a toujours été en dents de scie et les cinq dernières années de sa vie, nous ne nous sommes plus vus, ni parlés. Mais cela ne l’empêchait pas d’exister en tant que père quelque part dans ce monde. L’année passée quand j’ai appris qu’il souffrait d’une leucémie j’ai eu très peur et rapidement le déni est venu me secourir. Un papa c’est fort et vaillant et une leucémie c’est une pourriture qui ne peut rien contre lui. En plus, en bon vivant qu’il a toujours été, ses médecins disent de lui que c’est le patient le plus en forme du service. J’essaie de prendre contact avec lui plus d’une fois. Il ne donne aucune suite. Il dit qu’il ne veut pas me voir. Je respecte son choix car je ne veux pas le stresser d’avantage dans cette épreuve. De toute façon, je sais bien qu’il guérira.

14 septembre, le réveil sonne. Au moment où j’allume mon portable je vois un message de mon frère; Je viens de l’apprendre. Papa nous a quitté.

L’instant s’est suspendu. J’ai basculé hors du temps. La suite, on aurait dit une journée sans fin. J’ai demandé à le voir. Et même en l’ayant vu, je n’y ai pas cru. Je me demandais s’il n’y avait pas une erreur, si c’était vraiment lui. Car son corps était vide et je ne ressentais plus mon père. Juste une coquille vide. Et quelque part j’avais raison, il était ailleurs désormais. Notre relation venait de prendre une autre dimension.

Un deuil c’est pas beau. Même si on tente de rester digne, un deuil ça ne dort jamais. Ça ne vous laisse pas de répis. C’est comme un spectre que vous trimballez partout avec vous. Je me suis surprise en voyant des personnes très âgés et mal en point à me demander pourquoi mon père qui en dehors de sa maladie était très en forme n’était plus de ce monde. Quel sens avait ma vie alors que j’avais toujours cette soif de reconnaissance de lui? Pourquoi faire les choses? Et une des choses dont je souffre encore; je n’étais plus la fille d’aucun homme.

On dit que même si la personne est morte, une partie d’elle continue de vivre en nous. Du coup, la personne qu’elle était pour moi existe toujours à travers moi. À l’inverse, une partie de moi est morte avec lui. Et cette personne n’existe plus. C’est très égocentrique un deuil.

Il a eu une belle mort. Lui qui ne croyait pas en l’au-delà, a eu un premier arrêt cardiaque. Puis il est revenu à la vie. Il a dit « je suis allé de l’autre côté et je suis revenu ». Il a rigolé une dernière fois et peu de temps après, l’appel devait être si délicieux, qu’il est parti pour toujours. Sans souffrance comme il le voulait. C’est peut-être ce détail qui m’aide le plus. Je ne veux pas le blâmer d’avoir choisi ce moment si c’était le bon moment pour lui. Et qu’il soit en paix là où il est. L’acceptation de l’autre est la plus belle preuve d’amour qu’on puisse offrir.

Je retrouve mon père dans tous ce qu’il aimait. Un voilier qui navigue au loin, dans une musique classique, quand je cuisine, les beaux objets et l’odeur de la mélisse. Et plus je me relie à cette nouvelle forme de lui, une forme non matérialisée, plus je retrouve son essence. Et le deuil qui en fait n’était là que pour me tenir la main d’un passage à l’autre prend gentiment ses distances.

Je suis comme un arbre dont on aurait arraché une branche. Et la blessure béante, cette absence me fait souffrir. Au point qu’une crise identitaire s’installe en moi. Mais à chaque fois que je suis en lien avec mon père, cette partie de lui, de moi, qui me manque, de nouvelles branches poussent. Et une nouvelle identité voit le jour.

En vie

Je ne pensais pas rester autant de temps sans écrire. Bien au contraire, j’aurais imaginé qu’avec trois semaines de vacances j’aurais été bien plus productive. Mais ça n’a pas été le cas. Et j’ai tendance à culpabiliser quand je manque de productivité sans réaliser que c’est ce sens de production justement qui me bloque. L’inspiration d’écrire est totalement contraire au fait de produire des articles. On ne choisit pas la première. Quand et sous quelle forme elle se présentera. Et parfois c’est elle que j’attends. Une inspiration, un souffle de mots qui demande à venir au monde à travers moi. Dans ces moments, je ne veux pas composer avec ce qui existe déjà. C’est curieux. Les mots ne sont pas venus, où qu’ils soient, ils n’étaient pas prêts de s’encrer. Cela m’a permis de rester en tête-à-tête avec moi et d’observer l’invisible temps qui passe… Sur ce point, mes sentiments étaient si denses que rien n’aurait pu m’arriver. D’aucune création je n’aurais pu être la passeuse.

En fait ce que j’ai compris, c’est que mon rapport au temps – et donc à la vie – était en train de se modifier. Ou était-ce que je prenais conscience de ce qui était sous-jacent depuis toujours? Ce rapport à la vie serait-il inné? Ce que j’en sais, et je l’ai compris douloureusement, c’est que la vie passe et je suis rendue à un point qui m’effraie. Je suis adulte, pleinement et pourtant je suis habitée par cette peur enfantine de perdre mes parents. Y’a encore très peu de temps, je voulais que le temps passe vite, que mes projets évoluent et que tant que je n’aurais pas atteint ces objectifs, la vie aurait moins de valeur que demain. Mais rien n’est plus incertain car demain certains ne seront peut-être plus là.

Alors à qui je pourrais me prouver? Qui j’inviterais dans cette belle maison dont je rêvais?

Contrôle médical. Prise de sang. Résultat.

Maladie d’Hashimoto / Thyroïde d’Hashimoto ;

Maladie auto-immune. Le système immunitaire détruit la thyroïde, glande productrice d’hormones.

Symbolique;

Le temps passe trop vite. Je veux aller plus vite que le temps. Je dois détruire le temps.

Cette année pour la première fois j’ai eu clairement des mots à poser sur différents maux qui avaient été diagnostiqué. Je me considère comme une personne en bonne santé car j’ai une vie normale et pourtant je sais que cet équilibre est dû au soin particulier que je porte à mon corps. Je crois aussi que chaque maladie est un message du corps et que rien n’arrive au hasard. Du moins, la symbolique de cette maladie m’a ouvert les yeux d’autant plus que je présentais déjà cela en moi. Tout est lié et rien ne fonctionne indépendamment.

Mon père a une leucémie. Je l’ai appris l’année passée. Quant à ma mère, je sais que son état de santé en plus d’être plus que fragile, ira en se détériorant. Des personnes qui me sont proches et que j’aime de tout mon coeur, sont dans l’hiver de leur vie. Et même si je leur souhaite à tous une vie heureuse et longue vie, le réalisme me rappelle que je devrais peut-être cesser de dévaloriser ce temps que j’ai entre les mains en espérant un meilleur futur. Les vagues viennent, à chaque fois neuves. Brillantes et mousseuses. Et chaque fois, elles emportent avec elles des grains de sable. La mer donne comme elle reprend. Ce que la mère donne, la vie le reprend. Car nous sommes tous prêtés à ce monde mais jamais nous ne lui appartenons.

Et c’est tellement dur d’accepter ça. Tellement dur d’avaler cette vérité.

Du coup tout est resté en suspend. Le temps. Le temps encore que je s’assimile ça. Est-il vrai qu’on ne sait rien tant qu’on ne l’a pas vécu?

Les anciens n’organisent plus. N’appellent plus. Attendant à leur tour qu’on les invite, qu’on les appelle. Qu’on soit là pour eux car petit à petit ils deviennent nos enfants. Des enfants qui ont peur du noir à venir et à qui il faut tenir la main, jusqu’à qu’ils s’endorment. Il faut reprendre le flambeau car les petits nous regardent à leur tour. À nous de devenir adultes avant de devenir vieux. Je crois qu’il est temps de mettre au monde ce qu’on couve.

Bien vivre la déception

Je ne sais pas si je suis bien placée pour aborder ce thème car j’avoue que la déception est une des émotions qui me fait le plus mal et que j’ai beaucoup de peine à la gérer. Souvent, je ne sais pas quoi en faire alors je la dissimule sous le tapis, feintant qu’il n’y a rien. La colère et la tristesse cohabitent ainsi secrètement quelque part dans mon esprit. Car je n’ai pas le courage de porter ma colère et je suis trop fière pour montrer ma tristesse.

Dernièrement, j’ai vécu quelques déceptions dont certaines professionnelles. Des projets que j’aurais vraiment voulu voir se réaliser et qui n’ont abouti à rien. Ca m’a tellement mais tellement touché… J’en suis arrivée à me demander si je m’entêtais pas à vouloir quelque chose d’inaccessible pour moi. Je me sentais bien sûr très nulle, dépassée par tout et tout le monde. D’ailleurs je me sens souvent dépassée par le monde. Comme si une partie de moi était toujours assise sur un banc, complètement sidérée par la vie. Regardant les gens passer, échanger, s’éloigner, vivre. Le soleil qui se lève chaque jour, les jours qui passent, le temps qui file, les envies qui viennent, les désirs qui s’évanouissent. L’impression d’avancer et de stagner à la fois, se poser des questions, se perdre dans son esprit… Ouais parfois je me sens clairement dépassée.

Puis, au milieu de tout ça, de toute cette ambiance brumeuse et bizarre, il m’arrive d’accepter d’être désespérément au coeur de ma vie. Que je suis, comme tout être, une personne très vulnérable et qu’un rien pourrait me projeter très loin. Mais je découvre aussi, un espace tellement solide, tellement rayonnant, tellement puissant et tellement relié à la source, que je retrouve confiance en tout. C’est comme un noyau dur qu’on aurait placé en toute personne. Un noyau fécond, une source qui permet de créer, de mettre au monde un nouveau monde, des nouvelles possibilités et chaque instant, un nouveau soi.

Et plus le temps passe, plus j’ai la conviction que notre capacité à bien vivre la déception dépend de notre connexion à cet espace sacré en nous et non des conditions externes. Etant une personne croyante, je considère cela comme une preuve d’amour de la part du Divin. Un cadeau accessible à tous, en tout temps. Me connecter à cette vérité, je le sens, assouplit mon coeur qui dans des moments de déception à tendance à s’endurcir pour devenir incassable. Quand le coeur s’assouplit et que l’énergie coule à nouveau de manière fluide en nous, dans notre esprit et dans notre corps, il en va de même dans notre vie. La déception est certes inévitable puisqu’elle fait partie de la gamme d’émotions qui sont innés en nous. Mais elle n’est pas une destination, tout comme la colère ou la tristesse qu’elle transporte. Cet une étape dans le cheminement et comme toute étape, elle nous prépare à la prochaine et nous rapproche de la destination.

Le Sade Sati cette période tant redoutée…

En occident, pour la majorité d’entre nous l’astrologie se limite à l’horoscope qu’on lit dans les magazines. On en parle avec humour sans trop s’y fier. Il en est tout autre en Inde où les gens consultent les astrologues pour prendre des décisions importantes dans leurs vies. Comme par exemple la personne avec laquelle ils se marieront. Depuis que je m’intéresse à l’astrologie védique j’observe avec grand étonnement la pertinence des thèmes qui sont traités. Un des grand sujets de l’astrologie védique est le Sade sati. Si en anglais les ressources ne manquent pas, en français les articles traitant du sujet sont bien plus rares. Je ne suis pas astrologue donc je vais donner une brève définition de ce que j’ai appris mais je veux surtout partager mon expérience et les prises de consciences que j’ai eu durant cette période. Car tu es où tu as été dans cette phase sans le savoir et avant de blâmer ta vie pour l’éternité, il est important de comprendre les enjeux de cette période.

Nous avons tous un signe astrologique selon notre date de naissance, ce signe est notre signe solaire. C’est-à-dire le signe où se trouvait le soleil le jour de notre naissance. Mais nous avons aussi un signe lunaire selon l’emplacement de la lune, le jour, l’heure et le lieu de notre naissance. Le signe lunaire védique est différent du signe lunaire occidental. Mon signe lunaire occidental est verseau tandis que dans l’astrologie védique c’est capricorne. Le signe lunaire parle de nos émotions, de nos ressentis. Eh bien Sade sati se produit lorsque Saturne passe sur le signe qui précède notre signe lunaire, puis notre signe lunaire et enfin le signe qui suit notre signe lunaire. Donc dans mon cas; Sagittaire, Capricorne, Verseau. Cette période dure 7 ans et demi. Oui c’est long. Il reste 2 ans et demi sur chacun des 3 signes. Et selon le signe sur lequel il se trouve, il va travailler des domaines spécifiques.Il va nous amener à faire face à nos blocages, nos peurs, nos zones d’ombres. Saturne c’est la planète qui nous challenge et c’est la raison pour laquelle elle peut faire peur! Depuis 2017 je suis dans ma période Sade Sati. Inutile de vous préciser les changements qui s’en sont suivis j’en parle d’ailleurs régulièrement dans mes articles ou mes podcasts. Mais voici mon parcours avec Saturne ces dernières années;

En 2017 j’ai commencé à avoir de grandes prises de conscience et je pense que dès 2015 je me rapprochais déjà de cet état. Le mariage dans lequel j’étais avait pris fin et j’ai commencé vivre seule avec mon enfant. C’est aussi aux prémices de sade sati qu’une grande histoire d’amour a commencé. J’étais d’attaque, prête pour la nouvelle aventure que me réservait ma vie et je faisais face à des peurs d’enfance comme être seule, ne pas pouvoir m’en sortir etc. Mais cela restait… gérable! Puis l’année passé donc deux ans après le début de mon sade sati, j’ai démissionnée et j’ai déménagé dans une autre ville. Depuis, nous habitons avec mon compagnon et mon enfant. Suite à ce départ, il a fallu trouver un emploi, se créer un nouveau cercle, apprendre des lieux, mémoriser des adresses etc. Tout ça avec un enfant, parce que sinon c’est pas drôle!

Et depuis octobre 2019 les choses ont commencé à prendre une nouvelle tournure. Si dans mes relations tout se passait bien, je ne pouvais pas en dire autant des sphères administratives et financières. Tout ce qui pouvait mal aller a fini par mal aller. Saturne est rentré en Capricorne. Capricorne qui régit nos finances, notre monde professionnel etc. Le côté « carré » de notre vie si on veut. Dois-je préciser que c’est aussi mon point faible…? Étant encore en plein dedans (même dans le pic je dirais) je peux assurer que c’est vraiment challengant (pour ne pas dire horrible). Mais! Car il y a un mais… cette période me met face à tant de choses que j’ai évité par peur durant des années, que quand j’ai fait la liste de mes mésaventures durant ces derniers mois, j’ai pas pu m’empêcher d’être fière de moi. Car oui, je suis usée et épuisée mais je m’en sors. Et ce qui me faisait trembler hier ne m’empêche plus d’avancer aujourd’hui. Je me suis clairement surpassée par rapport à ce que je me croyais capable d’accomplir…

Ça n’est pas encore fini car normalement Saturne est actuellement en Verseau et cela va encore durer 2 ans et demie pour moi. Cependant je me sens quand même plutôt sereine peut-être parce que je me sens renforcée par les épreuves passées.

Durant Sade sati, nous réglons des tas de choses liées à notre karma, des restes d’autrefois ou des blessures de notre enfance. C’est en quelque sorte une chance de retravailler certaines problématiques non réglées. Il faut savoir que Sade sati arrive environ 2 à 3 fois dans une vie. La première fois c’est souvent durant la petite enfance. Dans ce cas, les épreuves rencontrées sont surtout en lien avec nos parents. La seconde c’est autour de la trentaine (mais ce n’est pas une règle fixe) et est en lien avec notre place dans la société, nos relations, nos missions, nos blocages etc. C’est vraiment la personne avec toutes ces casquettes. Et le troisième s’il a lieu, c’est plutôt des épreuves liées à notre santé.

Sans trop vouloir dresser un tableau pessimiste, je peux d’ores et déjà assurer qu’il existe des moyens pour traverser cette phase. Alors, on a affaire à Saturne donc on va pas éviter les épreuves au risque d’empirer notre cas! Mais au contraire, on va se faire le plus souple possible. Voici quelques points à suivre si tu veux pas finir ratatiné par cette phase;

Se tourner vers la spiritualité, vers l’introspection pour s’éveiller en soi plutôt que de chercher une solution à l’extérieur en courant dans tous les sens totalement paniqué. Chose que je faisais avant de connaître ce qu’est le Sadi sati.

Il est aussi important de faire le bien autour de soi, de se rendre utile, de cultiver la bienveillance et un sens du service. Cela permet d’ouvrir son regard et de réaliser que le tableau est bien plus vaste que sa petite vie et ses petits soucis. L’acquisition d’une discipline spirituelle sera le trésor d’une vie.

C’est aussi un excellent moment pour décider d’une routine. Quelque chose à faire chaque jour peu importe ce qui arrive ou pas. Ça peut être de créer, de prendre soin de soi, de contempler, de prier. Peu importe ce que c’est l’important c’est que soi un ami de longue route.

Prendre les choses avec sagesse. Se dire que tout arrive pour une raison ( qui souvent nous échappe) et oeuvre pour notre bien. Être prêt à apprendre, à se remettre en question, développer l’humilité, la compassion et la bienveillance. Car ces qualités ont tout leur sens durant des périodes difficiles. Elles ne sont pas réservées uniquement aux beaux jours. Et n’oublions pas que c’est aussi dans la difficulté qu’on accède à nos coins obscures alors autant en profiter pour y amener un peu de lumière.

Et surtout NE PAS TIRER DES CONCLUSIONS HÂTIVES! Ne pas pleurnicher ou se victimiser (du moins pas trop longtemps…). Ce n’est pas parce que la vie ne nous donne pas ce qu’on veut pendant 7 ans qu’il faut en conclure que c’est une garce. Alors on arrête de chouiner et on se dispose à apprendre. On arrête de se comporter comme un gamin capricieux pour recevoir des nouveaux jouets.

« Comment savoir si je suis en période Sade Sati?« 

Du coup je sais que tu te demandes comment savoir si tu es en plein dedans ou pas. Eh bien pour t’éviter des calculs, je te laisse le soin de cliquer ici. Un calculateur te dira si tu es en période Sade Sati ou non. Il suffit de rentrer les informations de naissance et de vérifier ce qu’il te dit. Sachant qu’il y’a toujours trois temps Rising – Peak – Setting soit Ascendant – Le pic – Rééquilibrage. Si tu es dans une de ces 3 périodes, je te souhaite beaucoup de courage et de foi en toi en la vie pour traverser tes épreuves. Si tu n’es pas dedans, sache que la vie est faite de périodes temporaires. C’est toujours le moment de faire ou de vivre quelque chose. Rien n’est fait pour durer donc utilise chaque étape de ta vie pour en tirer profit de la meilleure manière possible. Et je crois que c’est la plus grande leçon de Sade sati. On se courbe, on est agité dans tous les sens mais un moment la tornade passe est on se rend compte que nous ne sommes plus une petite plante vulnérable mais un grand arbre vigoureux et plein de vie. Prêt à affronter les secousses mais aussi à déguster l’éclat du soleil encore plus qu’avant.

Un monde de suggestion

Que tu sois un visiteur régulier de ce blog, que tu viennes depuis mon compte insta ou que tu sois tombé « par hasard » dessus, il y’a fort à parier que cette lecture soit le résultat d’un calcul savant mis en place par l’informatique. Je préfère le dire tout de suite, je ne vais pas te parler ici d’algorithme, non pas qu’il ne soit pas un acteur principal de ce sujet, mais tout simplement parce que c’est une facette de l’informatique que je ne maîtrise pas du tout. D’ailleurs, pour être tout à fait sincère, il n’y a pas grand chose que je maitrise dans ce domaine. C’est pourquoi, je me limiterais ici à mes simples observations d’internaute lambda.

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J’en fais pas assez…

Ces dernières semaines, je me suis inscrite à des cours de méditation en ligne. L’enseignante Ezgi Sorman, est une personne dont j’ai parlé dans mon podcast « La force du soi » et qui m’a beaucoup marquée dans ses différentes prises de parole. Quand j’ai vu qu’elle proposait une série de méditations en ligne, j’ai tout de suite voulu m’inscrire. S’en est suivi plusieurs cours, tous plus riches les uns que les autres par leurs enseignements.

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La prochaine étape

Voici un petit billet d’humeur qui n’est pas sans lien avec les semaines écoulées. Ces mots que j’écris, me sont parvenus pile à un moment où j’en avais besoin alors que je marchais tranquillement le visage au soleil. On dit que quand l’inspiration frappe à notre porte, il faut la laisser entrer sous peine de la voir repartir aussitôt. C’est pourquoi je m’empresse de partager ces sentiments avec toi.

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Les bonnes questions

De l’art de se poser les bonnes questions naissent les bonnes réponses. Si les réponses sont changeantes et peuvent varier, c’est dans l’interrogation que réside la graine des possibilités. Aussi, dans le cheminement vers soi, il est plus interessant d’apporter son attention aux questions que l’on s’adresse.

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